Après avoir expliqué le fonctionnement d’un moteur 4 temps, nous allons nous pencher sur le moteur 2 temps. Très utilisé dans les années 70, le moteur 2 temps à, depuis, disparu des routes. Le moteur 2 temps était léger, compact, simple, léger et puissant. Mais très polluant et contraignant à la pompe, le 2 temps a laissé le bitume pour s’approprier chemin et offroad, notamment enduro, cross et trial.

Le moteur est léger, compact et simple car il contient peu de pièces. Il est plus performant avec une puissance 1,7 fois plus élevé qu’un moteur 4 temps. En motoGP, lors du passage au moteur 4 temps en 2002, les moteurs sont passés de 500cm3 à 990cm3.

Mais il est plus polluant et contraignant car il faut ajouter de l’huile à l’essence et dans les bonnes proportions. Cette huile se retrouve brulé et évacué avec les gaz d’échappement, ce qui rend ces gaz nocifs.

Dans un moteur on retrouve une bonne partie des pièces d’un 4 temps. La bougie, le cylindre, le piston, le vilebrequin, le carter ou encore l’échappement.

Par contre, on ne retrouve pas de came ou de soupape, mais des lumières d’admissions et d’échappement, un canal de transfert, des valves et une admission carter.

L’avantage d’un 2 temps c’est que le processus ce passe au-dessus et en dessous du cylindre. Le mélange essence/huile entre dans le carter et lubrifie toute cette partie. Quand le piston descend, le mélange ce retrouve propulsé dans le cylindre via la lumière d’admission.

Ensuite, le piston monte, compresse le mélange air/essence, la bougie fait exploser ce mélange et le piston descend. Lors de la descente, l’air frais dans le canal de transfert pousse les gaz chaud vers la lumière d’échappement. Laissant de nouveau entrer l’essence.

Pour faire simple, le 2 temps c’est un cycle en 2 étapes. L’étape une, quand le piston monte c’est l’admission. L’air et l’essence entre au-dessus du piston. Et l’étape 2, quand le piston descend après l’explosion, c’est la détente. Les gaz sont évacués.